19 km + 400 m difference in level going up = total 23 km
4 3/4 hr walk + 1 1/4 hr pauses, 30 min and 45 min
Here in Ponte de Lima the Camino de Torres joins the Camino Portugués which comes from O Porto. I had read that after the Camino Francés the Camino Portugués is the most walked of the caminos! Today's stage started at the bridge over the river Lima. And there on the other side in front of a café next to the albergue - lo and behold! - there was a group of pilgrims!
So far since starting in Salamanca three weeks ago I had not seen another pilgrim! And walking alone, even more so the two of us, have been stared at wherever we showed up! And when/if we had occasion to have a conversation with anybody we were frequently asked whether we had made "uma promessa" - going all the way to Santiago de Compostela was so unheard of that we must be doing it because we had promised to do so if God helped us in a difficult situation, like making a relative well again, we would do a pilgrimage to Santiago. However people were always friendly, wishing us "boa viagem" or "bom camino" with a smile!
So there was this group of pilgrims - four young men - Americans - who were not ready to go yet. We passed and were alone again. Until a solitary pilgrim overtook us. Then in the distance behind us we saw another one. And stopped looking about and just went on at our usual speed on the flat. Because flat it was - the bottom of a large valley - very easy to walk - paths, tracks, and road.
Soon we overtook our solitary pilgrim again and after various small ups and downs two hours later we arrived at a café with a gathering of pilgrims! And an Italian lady was keeping the only attendant occupied by making her make sandwiches to her own particular specification while dirty cups were piling up and the queue to be served grew longer and longer. Two young women arrived together; then one alone; our solitary pilgrim arrived and started talking in Italian to the Italians who had started eating. And here came the Americans too! And while one lot arrived another lot was leaving, so the situation could have been much worse.
The walk on the whole was particularly beautiful! For a long time on the same level above a river with waterfalls - so you had the noise of water running which is so refreshing and which you do not get when the river is flowing quietly. And then came the steepest part, extremely difficult to walk because it was full of rocks you had to clamber over. However with two sticks it was easier. At one point we overtook a small group who were having a rest.
Up at the top a man asked us about a woman who had not kept up with him and he was worried about. Yes, we had seen her and she was alright. He was a Spaniard who had lived in Germany for over forty years. Another man joined the conversation, Portuguese, and he continued walking with us - as steeply down the other side of the mountain we had just come up. He told us all about Fátima, that he had been there umpteen times; the first time because of a "promessa". He was Paulinho and accompanied us until we stopped at a bar a few kilometres before our destination and he went on.
There were some people we had seen and even talked to at the previous bar and others we had not met before. Seeing this was our first day on the Camino Porrtugués we were not doing badly as far as meeting people is concerned, even without staying at an albergue!
We had an omelette and salad between us and Andrea telephoned the contact number of the place we are staying - a mobile number in Germany. Normally check-in is between 3 and 6 pm, but (they said) go anyway and see if you find Waldtraut and if she is not there, make yourself at home in the garden. We were only two kilometres away, and we went and she was there and the rooms were ready and so here we were at midday amd here we are having a leisurely afternoon to recover from yesterday's strenuous walk. There is a swimming pool, but the sun went in when I came out! And when the sun came out again it was so hot that I went in - to the house where I am writing this.
And there is even a washing machine and my trousers which were beginning to feel like cardboard when I took them off the line in the morning are feeling soft and normal again!
This evening we will walk the two kilometres to the restaurant in the village amd maybe have ourselves driven back after our meal.
 |
| Leaving Ponte de Lima across its bridge |
 |
| Early morning view from the bridge |
 |
 |
| Up steeply! |
 |
| Long haired pig |
 |
| Waterfall next to the path |
 |
| Rubiães: Pilgrim's dream |
Ici à Ponte de Lima le Camino de Torres rejoint le Camino
Portugués qui arrive de O Porto. J'ai lu
qu'après le Camino Francés le Camino Portgués est le camino qui a le plus de marcheurs! L'étape d'aujourd'hui a
commencé au pont sur le Lima. Et là, de l'autre côté, devant un café à côté
de l'albergue - voilà un
groupe de pèlerins !
Jusqu'ici, depuis mon départ de Salamanque il y a trois semaines, je n'ai pas vu un seul pèlerin! Le fait que je marche seule, et encore plus quand nous sommes deux, a fait que nous avons été regardées avec curiosité partout où nous allions! Si jamais nous avions l'occasion d'entamer une conversation avec quelqu'un, il arrivait fréquemment qu'on nous demande si nous avions fait " uma promessa" - faire tout le chemin de Santiago de Compostela était si inouï que nous devions être en train de la faire parce que nous avions promis que si Dieu nous aidait à nous sortir d'une situation difficile, comme par exemple guérir la maladie d'un être aimé, nous ferions un pèlerinage à Compostelle. Cependant, les gens étaient toujours amicaux, nous souhaitant avec le sourire "boa viagem" ou "bom camino" !
Jusqu'ici, depuis mon départ de Salamanque il y a trois semaines, je n'ai pas vu un seul pèlerin! Le fait que je marche seule, et encore plus quand nous sommes deux, a fait que nous avons été regardées avec curiosité partout où nous allions! Si jamais nous avions l'occasion d'entamer une conversation avec quelqu'un, il arrivait fréquemment qu'on nous demande si nous avions fait " uma promessa" - faire tout le chemin de Santiago de Compostela était si inouï que nous devions être en train de la faire parce que nous avions promis que si Dieu nous aidait à nous sortir d'une situation difficile, comme par exemple guérir la maladie d'un être aimé, nous ferions un pèlerinage à Compostelle. Cependant, les gens étaient toujours amicaux, nous souhaitant avec le sourire "boa viagem" ou "bom camino" !
Donc il y avait ce groupe de pèlerins - quatre jeunes hommes
- des américains - qui n'étaient pas encore prêts à démarrer. Nous les avons dépassés et nous nous
trouvions de nouveau seules sur la route
jusqu'à ce qu' un pèlerin solitaire nous dépasse. Ensuite, dans le lointain,
derrière nous, nous avons vu un autre et nous avons arrêté de regarder autour
de nous pour continuer à notre vitesse
habituelle sur le plat - parce que c'était vraiment plat - un fond de vallée -
facile pour la marche - des sentiers, des pistes, et une route.
Peu après nous avons dépassé à nouveau notre pèlerin solitaire et après plusieurs montées et descentes, deux heures plus tard nous sommes arrivées à un café avec un rassemblement de pèlerins. Une dame italienne tenait occupée pour elle seule la serveuse qui lui fabriquait des sandwiches à sa demande précise, pendant que les tasses sales s'accumulaient et la queue des personnes qui attendaient s'allongeait... Deux jeunes femmes sont arrivées ensemble, ensuite notre pèlerin solitaire qui s'est mis à parler en italien avec les italiens qui avaient commencé à manger. Et voilà que les américains sont arrivés aussi! Pendant qu'un groupe arrivait, un autre repartait, donc la situation aurait pu être bien pire.
Cette marche était particulièrement belle! Pendant longtemps nous étions sur le même niveau au dessus d'une rivière avec des cascades - de sorte que nous profitions du bruit de l'eau, bruit qui est si rafraichissant et qu'on n'entend pas quand la rivière coule doucement. Ensuite nous avons entamé la partie la plus abrupte, extrêmement difficile parce que pleine de rochers sur lesquels il fallait escalader. C'était plus facile cependant avec les deux bâtons de marche. A un certain moment nous avons dépassé un petit groupe qui se reposait.
Arrivé au sommet un homme nous a demandé si nous avions vu une femme qui n'avait pas pu aller assez vite pour l'accompagner et pour qui il s'inquiétait. Oui, nous l'avions vue et tout allait bien! C'était un espagnol qui avait vécu en Allemagne pendant plus de quarante ans. Un autre homme, un portugais, s'est joint à la conversation, et il a continué la route avec nous - aussi abrupte dans la descente que pour la montée que nous venions de faire. Il nous parlait de Fàtima où il disait qu'il y était allé plein de fois; la première fois à cause d'une "promessa". Il s'appelait Paulinho et nous a accompagnées jusqu'à ce que nous nous arrêtions dans un bar quelques kilomètres avant la destination quand il a poursuivi sa route.
Il y avaient des personnes que nous avions vues, avec qui nous avions parlé même, dans le bar précédent, et d'autres que nous n'avions pas encore rencontrées. Considérant que c'était notre premier jour sur le Camino Portugés, nous nous avions fait déjà pas mal de rencontres, sans même dormir dans un albergue !
Nous avons pris une omelette et une salade entre nous deux et Andrea a téléphoné au numéro de contact de l'endroit qui devait nous recevoir - un numéro de téléphone portable en Allemagne. Normalement on se présente entre 15h et 18h, mais on y va de toute façon voir si Waldtraut est là et si elle n'y est pas, faites comme chez vous dans le jardin. Nous n'étions qu'à deux kilomètres, donc nous y sommes allées - nous l'avons trouvée et les chambres étaient prêtes. Nous voilà installées donc à midi pour passer un après midi reposant et récupérer de la marche éreintante d'hier! Il y a une piscine, mais le soleil est rentré se cacher quand moi je suis sortie ! et quand le soleil est ressorti il faisait si chaud que moi, je suis rentrée dans la maison où j'écris ceci.
Peu après nous avons dépassé à nouveau notre pèlerin solitaire et après plusieurs montées et descentes, deux heures plus tard nous sommes arrivées à un café avec un rassemblement de pèlerins. Une dame italienne tenait occupée pour elle seule la serveuse qui lui fabriquait des sandwiches à sa demande précise, pendant que les tasses sales s'accumulaient et la queue des personnes qui attendaient s'allongeait... Deux jeunes femmes sont arrivées ensemble, ensuite notre pèlerin solitaire qui s'est mis à parler en italien avec les italiens qui avaient commencé à manger. Et voilà que les américains sont arrivés aussi! Pendant qu'un groupe arrivait, un autre repartait, donc la situation aurait pu être bien pire.
Cette marche était particulièrement belle! Pendant longtemps nous étions sur le même niveau au dessus d'une rivière avec des cascades - de sorte que nous profitions du bruit de l'eau, bruit qui est si rafraichissant et qu'on n'entend pas quand la rivière coule doucement. Ensuite nous avons entamé la partie la plus abrupte, extrêmement difficile parce que pleine de rochers sur lesquels il fallait escalader. C'était plus facile cependant avec les deux bâtons de marche. A un certain moment nous avons dépassé un petit groupe qui se reposait.
Arrivé au sommet un homme nous a demandé si nous avions vu une femme qui n'avait pas pu aller assez vite pour l'accompagner et pour qui il s'inquiétait. Oui, nous l'avions vue et tout allait bien! C'était un espagnol qui avait vécu en Allemagne pendant plus de quarante ans. Un autre homme, un portugais, s'est joint à la conversation, et il a continué la route avec nous - aussi abrupte dans la descente que pour la montée que nous venions de faire. Il nous parlait de Fàtima où il disait qu'il y était allé plein de fois; la première fois à cause d'une "promessa". Il s'appelait Paulinho et nous a accompagnées jusqu'à ce que nous nous arrêtions dans un bar quelques kilomètres avant la destination quand il a poursuivi sa route.
Il y avaient des personnes que nous avions vues, avec qui nous avions parlé même, dans le bar précédent, et d'autres que nous n'avions pas encore rencontrées. Considérant que c'était notre premier jour sur le Camino Portugés, nous nous avions fait déjà pas mal de rencontres, sans même dormir dans un albergue !
Nous avons pris une omelette et une salade entre nous deux et Andrea a téléphoné au numéro de contact de l'endroit qui devait nous recevoir - un numéro de téléphone portable en Allemagne. Normalement on se présente entre 15h et 18h, mais on y va de toute façon voir si Waldtraut est là et si elle n'y est pas, faites comme chez vous dans le jardin. Nous n'étions qu'à deux kilomètres, donc nous y sommes allées - nous l'avons trouvée et les chambres étaient prêtes. Nous voilà installées donc à midi pour passer un après midi reposant et récupérer de la marche éreintante d'hier! Il y a une piscine, mais le soleil est rentré se cacher quand moi je suis sortie ! et quand le soleil est ressorti il faisait si chaud que moi, je suis rentrée dans la maison où j'écris ceci.
Il y a même une machine à laver et mon pantalon qui commençait à ressembler à du carton, quand je l'enlevais du fil le matin est de nouveau doux et normal !
Ce soir nous ferons à pied les deux kilomètres jusqu'au restaurant du village mais nous prendrons peut être un taxi pour le retour !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire