Day 2 Calçada de D. Diego. - Robliza de Cojos Monday, 29/05/2017
12 km(?) flat 3 hr + about a total of 15 min for checking the GPS + 1 hr lunch/siesta
We then could not find the exit from the N-620 close to the service station which would have brought me back onto the track a good bit earlier. On the map it looked like a modern exit system in connection with the motorway - roundabouts on both sides, the lot. Maybe it made it onto the map when still in the planning stage and never was built in the end - the national roads often end up quite abandoned whenever a motorway is built in parallel.
Anyway we ended up on the bridge which goes across both the N-620 and the Autovia 62 and becomes a large stony track leading to the farm El Tejado. And there I found my track again. And from then on it was pure happiness - beautiful weather, sun alternating with clouds and the same fresh breeze I had had yesterday. Easy walking with no road until the final 2 km.
When I could see Robliza in the distance it was in the very early afternoon and I did not want to arrive yet, especially since I was carrying my picnic in my pack. So I found myself a spot for a rest. Could not get off the track and ended up in a ditch between some spiky bushes with no shade - however quite comfortable.
While I was eating a dog arrived - I had met two of them a little while ago, but walked straight on, because yesterday another two had snarled at me when I talked to them. So this dog arrived, ears flattened, tail wagging, and lay down next to me! Got up again, walked about and lay down again next to me. Then a tractor arrived, came forward to see what it was the dog had found hidden in the bushes - I waved to the farmer and he pointed to his eye indicating that he had just wanted to see, put the tractor into reverse and went down the other track which led to some farmhouses, followed by his dog.....
I then opened my umbrella to have some shade during my siesta. Woke up when a car stopped to have a look - so I appeared from under my umbrella, waved reassuringly, and disappeared again.
A few more kilometres to arrive in Robliza, a very small village with no shops, but a "piscina municipal" and a bar next door. The barman indicated where I would find someone to lead me to where the keys to the albergue were kept. The albergue is set up in the old school. I had read in "relatos" (written in 2014) on the "usal" website that there was no bed, not even a mattress on the floor, in this albergue and I had considered bringing my little inflatable mattress. Well, there is a very comfortable bed now and I had another siesta after a cat wash - no shower as yet in this albergue.
Since then I have found my way back to the bar where, little by little, more and more men arrived. One followed me in an electric wheelchair all the way from behind the old school and was obviously expected. He came to the table to join the other two and another one appeared from the bar to complete the foursome. And a noisy game of dominoes started and has been going on ever since (1 1/2 hours). Meanwhile others have arrived - there is a total now of 9 old men (7 pm) plus the owner of the bar.
Will have a bite to eat now, watch the tv for a while and retire. My walk will become normal now for a while, 20 km tomorrow, 25 km on Wednesday and 25 km on Thursday. Don't know at what point I will arrive in the mountains. Will see.....
Bucolic pigsties - Porcherie bucolique |
Accommodation in the old school |
Me voilà dehors assez tard après un bon petit déjeuner chez "Doze".
Eduardo m'avait commandé un taxi et avec Déborah ils m'ont accompagnée pour être sur que je prenne le bon taxi! J'ai le même age que sa mère à elle, ce qui explique leur attention...
Nous n'avons pas pu trouver la sortie de la N 620 à proximité de la station service ce qui m'aurait conduit rapidement sur ma piste. Selon la carte cela semblait être un échangeur moderne en relation avec l'autoroute avec des rond-points de part et d'autre. La carte avait du être établie au moment du tracé des travaux qui n'ont jamais été terminés.
On est arrivés sur un pont qui enjambe à la fois la N 620 et l'autoroute 62 et qui se prolonge par une piste large et empierrée menant à la ferme El Tejado. Et là j'ai retrouvé ma piste. Puis ce fut un pur bonheur, beau temps, nuages et soleil jouant à cache cache et une brise rafraîchissante comme hier. Une marche facile sans route sauf à 2 km de l'arrivée.
Quand j'ai vu Robliza au loin on n'était qu'au début de l'après midi et je ne souhaitais pas arriver trop tôt, en particulier car j'avais dans le sac de quoi manger. J'ai donc recherché un endroit pour me reposer. Je n'ai pas pu quitter la piste et me suis retrouvée dans un fossé entre des buissons épineux sans ombre mais cependant confortable.
Quand je mangeais, un chien est arrivé. J'en avais déjà rencontré deux un peu avant mais avais continué ma route car hier, deux autres m'avaient grogné dessus alors que je leur parlais. Celui-là est arrivé, les oreilles en arrière, remuant la queue et s'est couché près de moi. Il s'est de nouveau relevé, a fait un petit tour et s'est recouché près de moi! Sur ces entrefaites est arrivé un tracteur, il a reculé pour voir ce que le chien avait trouvé dans les buissons. J'ai fait un signe au fermier et il m'a fait comprendre qu'il voulait juste voir ce que le chien avait découvert, et il est reparti vers la ferme, suivi par le chien.
Alors j'ai ouvert mon parapluie pour avoir un peu d'ombre pendant la sieste. Me suis réveillée lorsqu'une voiture s'est arrêtée voir ce qui se passait; j'ai émergé de dessous le parapluie, il m'a fait un geste rassurant et et reparti.
Quelques kilometres plus loin, voilà Roblizos, un petit village sans commerces mais avec une piscine municipal et et un bar. Le barman m'a indiqué où je pourrai trouver quelqu'un qui me conduirait là où sont conservées les clés de l'auberge. Cette auberge est située dans une ancienne école; j’avais lu qu'en 2014 qu'il n'y avait ni lit ni matelas sur le sol et j'avais pensé à apporter mon matelas gonflable. Et bien, maintenant il y a un lit confortable sur lequel j'ai fait une autre sieste après avoir fait une toilette de chat car il n'y a pas de douche.
Depuis, j'ai fait route vers le bar ou peu à peu des hommes sont arrivés. L'un d'entre eux me suivait en fauteuil électrique depuis l'ancienne école et semblait très attendu. Il a rejoint une table où d’autres ont formé un quatuor pour jouer bruyamment aux dominos pendant au moins une heure et demi. Entre temps d’autres sont arrivés; il y a maintenant neuf vieux hommes plus le propriétaire du bar.
Je vais manger un peu, regarder la télé et me retirer. Ma marche sera maintenant normale, 20 km demain, 25 km ensuite puis encore 25. Je ne sais pas quand j'arriverai dans les montagnes. On verra bien....
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